Quoi de plus
radical que la pensée que rien n'est ? Mais ici, attention : ce n'est
pas dans une mosquée de la rue Jean-Pierre Timbaud que l'homme du nihil
s'est radicalisé — il ne croit pas à ces deux abstractions (mosquée,
rue Jean-Pierre Timbaud), chères au démagogue. Il l'a fait simplement en
constatant que la prétendue « réalité empirique » n'est qu'une masse
duveteuse, inconsistante, un agrégat d'atomes qui se dispersent comme
une fumée dès qu'on prononce devant eux le vocable reginglette.
(Fernand Delaunay, Glomérules)
Ne le prenez pas mal, mais je préfèrerais que mourriez après moi. Vous êtes l'une des rares personnes qui me met de bonne humeur quand tout s'écroule - or, comme vous nous le rappelez chaque fois avec tendresse, tout s'écroule sans cesse.
RépondreSupprimerJe vous remercie beaucoup pour ce frugal repas. Oui, cela est vrai : tout s'écroule. Il n'y a plus rien qui tienne debout.
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