Jeune, on rêve d'une
vie héroïco-tragique, imbue d'une poésie sublime, ornée de danses et de
chants. Puis l'on s'aperçoit que la vie réelle n'est faite que de
détails sordides et de trivialités misérables (par exemple les chaussettes). La déception « fait alors trembler la voix du sens, selon
un grondement d'apocalypse qui semble s'éteindre dans la clameur de sa
propre fin » (Gragerfis).
(Fernand Delaunay, Glomérules)
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