Le poëte Arthur
Rimbaud a toujours mis l'homme du nihil assez mal à l'aise. D'une part,
il a écrit ses poëmes alors qu'il n'était qu'un morveux qui ne
connaissait rien à la vie, et les « enfants prodiges » ont toujours
prodigieusement horripilé l'homme du nihil (autre exemple : Mozart).
D'autre part, tout, dans ses poëmes, est « trop bien calculé ». L'homme du
nihil n'est pas vraiment capable d'exprimer le malaise qu'il ressent
mais « il sait ce qu'il sait ». Il admet cependant que Rimbaud a eu une
trouvaille géniale : le gruère.
(Fernand Delaunay, Glomérules)
J'aimais bien quand il traficotait des armes en sa lointaine Abyssinie...
RépondreSupprimerOui, ça, d'accord.
SupprimerCe qui, au passage, facilitait la confection de trous dans les côtés droits des autochtones...
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