La « réalité empirique » lui en a tellement fait voir que le nihilique ne
supporte plus rien. Dès qu'il sort de chez lui, ça va mal. Un arrosoir,
une herse à l'abandon dans un champ, un chien au soleil, un cimetière
misérable, un infirme, une petite maison de paysans, tout devient
aussitôt le réceptacle de son courroux. Et contrairement à Lord Chandos,
les mots ne lui manquent pas pour exprimer ses sentiments —
cochonnerie, saleté, pot de pisse, canaillerie, etc.
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)
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