À
l'usage, la vie se révèle souvent décevante. Elle inclut des phénomènes
tels que la maladie, la vieillesse et la mort, qui sont autant
d'événements « souciants ». Du fait de la temporalité du temps, rien n'est
stable, tout se délite, tout se désagrège, et ce délitement, cette
désagrégation, font naître chez le sujet pensant un sentiment de
mélancolie et même de l'horreur. C'est pour ça qu'il y en a qui
préfèrent manger de la crème de marron. Ça colle au pain, c'est sans
mystère, c'est certes plus commun (que la vie) mais ça tient bon.
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)
Si on n'est pas trop regardant sur la composition de la chose, le Nutella peut faire avantageusement office de crème de marron.
RépondreSupprimerLes frustrations, les turpitudes sont toujours là, mais l'effet consolateur est indéniable.
Il est vrai que le Nutella aussi est consolant.
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