mardi 27 août 2024

Littérature nocive

 

Quand on lit du René Char ou du Philippe Delerm — la gorgée de bière !!! —, le moins qu'on puisse dire est qu'on le sent passer. On éprouve des attaques convulsives pendant lesquelles la respiration est difficile et la sensibilité presque totalement abolie. La vue se perd, la pupille reste largement dilatée. La marche, la station debout même deviennent difficiles. L'amaigrissement fait des progrès rapides et l'on succombe bientôt dans le marasme.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire