lundi 24 mars 2025

Tête de nave

 

À cause de son intranquillité, de son crâne en pain de sucre et de son teint blafard, Fernando Pessoa — Ô roues, ô engrenages, r-r-r-r-r-r-r éternel ! Violent spasme retenu des mécanismes en furie ! — était surnommé « tête de nave » par les habitués du café Martinho da Arcada. Il essayait de faire mine de rien mais cela le courrouçait et le rendait encore plus intranquille.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

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