Au Brésil, quand Bernanos rencontrait Stefan Zweig, il lui disait toujours salut vieille branche. Mais Zweig n'était pas d'humeur à plaisanter, à cause du monde d'hier qu'il voyait s'éloigner de plus en plus, devenant celui d'avant-hier, puis celui d'avant-avant-hier, et ainsi de suite, ce qui avait le don de lui mettre les nerfs en pelote.
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire