Bien
que pulvérin et néocore soient deux substantifs — le premier
désignant une poudre très fine dont on se servait pour l'amorçage des
armes à feu, le second une ville que les Romains consacraient à une
divinité —, il est admissible de parler de « l'acide labeur des
pulvérins néocores qui s'emploient à éteindre le feu de l'âme ». Certes,
cela ne veut pas dire grand chose, mais ça sonne bien.
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)