Pour
endiguer ce qu'il appelle « l'adénopathie du Moi », c'est-à-dire pour
empêcher le Moi de gonfler à la manière d'un ganglion lymphatique,
Foukizarian propose de faire appel au vocable — qu'il compare à une
bouillie de maïs ou de châtaigne. Il dit aussi que le mot est une « grappe orbiculaire ». Mais il ne nous apprend rien de plus, et semble
oublier que c'est justement chez les littérateurs que le Moi est le plus
hypertrophié.
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)