Berkeley
soutient qu'une cerise n'est qu'un ensemble de qualités perçues
(mollesse, humidité, rougeur, acidité) ; que si nous supprimions ces
qualités, nous ne pourrions plus rien dire de l'objet en question ;
enfin qu'une cerise sans aucune caractéristique sensible serait du pur
néant. Ce à quoi Doppelchor répond : « S'il n'y avait que la cerise...
Mais tout est du pur néant, gars ! Réveille-toi, merde ! Quoi ! »
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)