« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 27 mai 2018
Le remède à tant de maux
« Un prisonnier resserré dans un estroit cachot, priué de la lumiere du iour, enchaisné, & garotté de tous costez, ne respire qu'apres sa liberté : & nous qui sommes en ceste mortelle prison, entrauez à la cadéne de tant d'infirmitez, subiects à tant de douleurs, nous cherissons cet esclauage, & n'auons rien en plus grande horreur que nostre deliurãce : en ce mortel exil nous sommes subiects à mille & mille incommoditez, bastantes de nous faire abhorrer cette vie : & neantmoins nous craignons la mort, vray et singulier remede à tant de maux. »
(Les diuersitez de Messire Iean Pierre Camus, Euesque & Seigneur de Belley, Paris, Cl. Chapelet, 1612)
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