« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
lundi 7 mai 2018
Solitude bourboulienne
La solitude est-elle une détermination ontologique, absolument propre, insurmontable et indépassable, ou seulement une détermination existentielle ? Chez Heidegger, elle semble n'être à première vue qu'une détermination existentielle, mais en fait, comme elle repose sur un « pouvoir-être » ontologiquement défini 1, c'est bien une détermination ontologique.
À La Bourboule, en revanche, la solitude est perçue comme une simple détermination existentielle, ce dont témoigne un article du journal La Montagne daté du 25 novembre 2017 : « Ensemble, ils se motivent à découvrir ou à redécouvrir les bienfaits de la marche dans les environs de la station de La Bourboule. Un petit groupe de marcheurs s'est constitué et se retrouve régulièrement. Les participants ont intégré l'atelier D-marche proposé par le Centre communal d'action sociale. Ils sont tous équipés d'un podomètre qui leur permet d'enregistrer leurs résultats et d'apprécier leurs progrès respectifs. Une belle initiative qui, au-delà d'encourager cette activité physique, permet de rompre la solitude 2 et de créer du lien social. »
1. Le fameux être-pour-la mort est un « existential », c'est-à-dire un élément constitutif de la structure ontologique de l'existence.
2. C'est nous, Glapusz, qui soulignons.
(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire