« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
lundi 9 juillet 2018
Saoul comme un Kalmouk
Le « métier de vivre » est tellement assommant que tout est bon à l'homme pour échapper à l'ennui mortel qu'il suscite. À cet égard, on ne peut qu'admirer, après M. de Humboldt, l'ingéniosité des peuples nomades qui, dans l'absence de plantes céréales et bulbeuses, riches en amidon, et de fruits à jus sucré, au milieu des steppes de l'Asie, ont trouvé, par la distillation de liquides animaux sécrétés par les mamelles de leurs cavales, de quoi satisfaire leur passion pour les liqueurs enivrantes 1.
1. Le koumys ou tchighan, une fois passé à l'alambic, s'appelle araka.
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
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