« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 15 juillet 2018
Un apôtre de la mort volontaire
« Doué d'une intelligence supérieure, d'une parfaite lucidité d'esprit, et surtout de cette persévérance de volonté qui ne recule devant aucun obstacle, le suicidé philosophique embrassa la mission dont il se sentait investi avec la ferveur d'un apôtre. "La première fois que la question de l'homicide de soi-même se posa devant moi, me dit-il, j'entrevis sur le champ qu'elle ne pouvait comporter que deux systèmes de solution" : l'un, qu'il appelait le système du mouvement, et qui consiste à courir à toutes jambes jusqu'à se donner un anévrisme ; — l'autre, moins exténuant, d'enfermement dans un sac en papier. » (M. l'abbé Bouché, Souvenirs d'une rencontre avec le suicidé philosophique à Cherbourg en 1860, Reims, P. Dubois, 1862)
(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire