Si
l'on demandait à l'homme du nihil pourquoi il ne s'est pas encore tué,
il répondrait probablement que c'est par apathie, par horreur de
l'action. Il pourrait ajouter, après Cioran, que n'ayant aucune raison
de vivre, il n'en a pas plus de mourir. Mais il ne le fera pas, car
contrairement au satiriste roumain, il déteste les « mots ».
(Fernand Delaunay, Glomérules)
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