mardi 20 septembre 2022

Grappe orbiculaire

 

Pour endiguer ce qu'il appelle « l'adénopathie du Moi », c'est-à-dire pour empêcher le Moi de gonfler à la manière d'un ganglion lymphatique, Foukizarian propose de faire appel au vocable — qu'il compare à une bouillie de maïs ou de châtaigne. Il dit aussi que le mot est une « grappe orbiculaire ». Mais il ne nous apprend rien de plus, et semble oublier que c'est justement chez les littérateurs que le Moi est le plus hypertrophié.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

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