À
l'instar des dessins et tableaux de Pascin, notre « conscient intérieur »
est nimbé d'une indicible tristesse. Allons-nous, comme le peintre,
nous ouvrir les veines des deux bras, écrire avec notre sang « Adieu
Lucy » sur les murs de l'atelier, enfin nous pendre à la poignée de la
porte ? Être inhumé d'abord au cimetière de Saint-Ouen puis transféré
plus tard au cimetière du Montparnasse à la demande de notre famille ?
Ou bien... ne rien faire ? — Nous connaissant, sans doute ne rien
faire.
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)
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