Comme
Schuppe et dans le sillage de son Erkenntnistheorische Logik publiée à
Bonn en 1878, le nihilique cherche dans la récusation radicale de toute
réalité « extérieure » — posée comme transcendante à la conscience et à
ses « contenus » — la voie d'une fondation conséquente de la théorie de
la connaissance et de la validité des formes logiques. Il cherche aussi à
se convaincre que les « emmerdes » émanant de ladite réalité extérieure
ne sauraient l'atteindre — mais ça ne marche pas tellement.
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)