« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
jeudi 11 octobre 2018
Jugement contre les chenilles (1660)
« Nous, Pierre Granier, official diocésain de Clermont, marchant sur les traces de nos prédécesseurs, assis sur notre tribunal, les yeux élevés à Dieu, investi de toute autorité pour prononcer notre sentence dans le cas présent, au nom d'un seul Dieu tout-puissant, du Père et du Fils et du Saint-Esprit, de la bienheureuse Mère de Dieu, et des saints apôtres Pierre et Paul, je donne avis d'admonester les chenilles, et nous admonestons et supplions les chenilles et animaux susdits, sous peine d'excommunication, de malédiction et d'anathème, pour que, sous six jours, elles aient à se retirer des enclos, des vergers et des territoires de Fontgiève, Chamalières, Aulnat, Gerzat, Malintrat, Pralong, de St-Alyre, du Bas, de Cloval, et qu'elles aient à ne faire aucun mal là ni ailleurs dans ce diocèse ; si au jour fixé, notre admonition ne produit aucun effet, ces six jours écoulés, en vertu de l'autorité dont nous sommes revêtus, nous les anathématisons et en même temps nous les maudissons. »
— Les chenilles, fort bien, mais le Moi ? N'est-il pas une créature encore plus nuisible que ces larves de lépidoptères ?
(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)
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