Chaque
fois qu'il mangeait un haricot de mouton, le poëte Baudelaire avait des
vents, et c'était pareil pour le poëte Verlaine (celui-ci avait même,
semble-t-il, des « vents mauvais » qui l'emportaient deça, delà, pareil à
la feuille morte). Quant aux poëtes Arthur Rimbaud, Tristan Corbière et
Germain Nouveau, ils n'aimaient pas le haricot de mouton et n'en
mangeaient pratiquement jamais. On ne peut donc pas dire.
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)