Chez
le nihilique, c'est le dégoût qui est « éternel, pas artificiel ». À
moins que ce ne soit le chagrin ? Ou la pitié ? En tout cas, ce n'est
pas l'amour, vous pouvez être tranquilles. L'amour, il se le colle au
prose. Rien que d'entendre ce mot, ça lui donne de l'urticaire. Aux
doubles-vécés, l'amour et tutti quanti ! Aux doubles-vécés, Aragon,
Albert Cohen et tous ces faux jetons ! Du balai, les pots de pisse !
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)