« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
jeudi 16 août 2018
Marasme inopiné
L'aspirant à l'homicide de soi-même s'enflamme subito presto quand il entend parler de réussites éclatantes comme celles d'un Crisinel, d'un Crevel ou d'un Rigaut. Il s'échauffe à la vue de tels triomphes, et se repaît de l'espérance flatteuse de réaliser lui aussi le « Grand Œuvre ». Mais à peine les premiers pas sont-ils faits (achat du taupicide ou d'un revolver) que les forces manquent : on s'effraie à la vue de l'espace qu'il faut parcourir, le découragement s'empare de l'âme... Et puis : « le soir tombe : on n'est plus très jeune. »
(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)
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