« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 1 mars 2020
Dépossession
L'homme du nihil, ainsi que l'affirme Georges Charbonnier, est bien « retranché » et ne peut que constater ce retranchement. La dépossession dont il souffre ne concerne pas le seul langage (ou plutôt, elle le concerne aussi, comme en témoigne son usage fantasque du vocable reginglette, mais secondairement), elle est d'abord dépossession du monde et de soi : « Quand j'essaie de fixer ma pensée sur un objet, va te faire fiche, tout ce que j'arrive à capter, c'est de l'absence, de l'impensable et de l'indicible. Si ce n'est pas à devenir maboul ! »
(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)
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