Le
nihilique n'est pas à proprement parler un « esprit errant », mais il
n'est pas non plus un « incarné ». Il se sent entre les deux — il a,
pourrait-on dire, le prose entre deux chaises. Alors ? Le « périsprit »
sert-il chez lui de lien entre l'esprit et la matière, ou constitue-t-il
le « corps fluidique » de l'esprit ? Ou n'est-il qu'un burlesque « perlimpinpin prismatique » ?
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)
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