« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
vendredi 22 juin 2018
L'arme absolue contre le suicide : le fauteuil rotatoire
« Si, au lieu d'enfermer le suicidé philosophique, on le soumet à l'action du Fauteuil ou du Lit rotatoire, l'effet répressif sera plus prompt et plus violent encore : au bout de quelques moments, la figure perd son expression : le malade cesse de vociférer ; il pâlit, la tête s'infléchit sur la poitrine : on arrête le mouvement de rotation : le pouls donne à peine quelques pulsations ; le suicidé philosophique fait des efforts pour vomir, et vomit en effet : un affaissement général se déclare, le malade se soutient mal, cherche le lit et s'endort paisiblement. Parfois, l'hypertonie morbide cesse à la première rotation, et le suicidé philosophique se trouve rendu à la raison. Cet effet prompt, salutaire, a principalement lieu lorsque l'aliénation est récente, le sujet jeune et la cause morale. » (Joseph Guislain, Traité sur les phrénopathies ou Doctrine nouvelle des maladies mentales, 1833)
— L'« aliénation » !!!
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
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