jeudi 26 juillet 2018

De la possibilité de savoir


« Les sceptiques, dans leur attaque contre les nouveaux académiciens et les médecins dogmatiques, s'étaient proposé très prudemment de ne pas même affirmer que l'on ne peut rien savoir. » (Heinrich Ritter, Histoire de la philosophie, 1836)

Une attitude prudente, en effet, et c'est celle qu'est d'abord tenté d'adopter l'homme du nihil avant de réaliser qu'il sait au moins une chose avec certitude : qu'il en a « ras la casquette » de la temporalité du temps, de l'haeccéité, du Moi et de tout ce qui s'ensuit.


(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)

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