L'homme
du nihil en a ras la casquette de la réalité empirique qu'il juge « fétide », « mal agencée » et « barbante ». S'inspirant des peintres
abstraits, et notamment de Jean Bazaine, il a décidé de procéder à
l'anéantissement systématique de l'espace. Mais il ne compte pas
s'arrêter là : au moyen de vocables tels que reginglette et zingibéracé,
il entend mettre sur pied un nouveau réel doté de structures à
l'unisson de celles de la musique concrète. Il va ouvrir une nouvelle
ère dans l'évolution du cosmos. Du moins, c'est son intention.
(Fernand Delaunay, Glomérules)
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