Selon le père Bourdaloue, « la pensée du
purgatoire, en nous donnant une idée de la sévérité de la justice
divine, porte notre cœur à la pratique de toutes les vertus
chrétiennes ». Cela est vrai en général, sans doute, mais la crainte de
la justice divine n'empêche pas le nihilique de mettre vices et vertus
dans le même sac et de ne pratiquer ni les uns ni les autres, convaincu
qu'il est que « tout pue ». Sa règle de conduite est « d'attendre que ça se
passe » (l'univers, le soir, lui paraît lourd de non-promesses).
(Fernand Delaunay, Glomérules)
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