« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 28 juillet 2018
Bergson et le néant
« M. Pinel cite dans le Traité de la manie l'exemple d'un fanatique qui, voulant purifier les hommes par le baptême de sang, commence par égorger ses enfants, et allait faire subir le même sort à sa femme, si elle n'avait fui. Seize ans après, la veille de Noël, il égorge deux aliénés renfermés avec lui à Bicêtre, après avoir frappé le surveillant ; "et il eût, ajoute M. Pinel, égorgé tous les habitants de l'hospice si l'on n'eût arrêté les efforts de sa fureur homicide, tant il était ulcéré par l'affirmation de Bergson disant que le néant n'est qu'un pseudo-concept sans essence ou une simple contre-possibilité de l'être affirmé". » (Jean-Étienne Esquirol, Note sur la monomanie homicide, Paris, J.-B. Baillière, 1827)
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)
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