« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
mardi 4 septembre 2018
Projet de roman
Le suicidé philosophique, orphelin de mère, élevé par un père athée dans « l'orgueil d'appartenir à l'élite humaine », a tenté d'empoisonner son Moi au taupicide. Pour éviter le scandale, ce dernier a déposé en sa faveur au tribunal ; le suicidé philosophique a obtenu un non-lieu. Le roman débute au moment où il quitte le palais de justice. Sur le chemin qui le ramène à la propriété d'Argelouse, où il doit retrouver le Moi qu'il a voulu exterminer, le suicidé philosophique fait défiler sa vie, les blessures qui l'ont poussé à commettre ce crime démoniaque : une jeunesse solitaire, un caractère instable, rebelle, mélancolique et tourmenté, et par-dessus tout, une haine incommensurable de l'haeccéité dont le Moi a toujours été, dans son esprit, la sinistre et bourrelante incarnation.
(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)
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