jeudi 6 septembre 2018

Solitude et minéralité


Au dire de l'écrivain mondain Paul Valéry — mondain au sens vulgaire comme à celui du phénoménologue Eugen Fink —, « il y a deux sortes d'hommes — ceux qui se sentent hommes et ont besoin d'hommes — Et ceux qui se sentent — seuls, et non hommes — Car qui est vraiment seul, affirme-t-il, n'est pas homme mais pierre dure rotacée. »

Valéry oublie toutefois de mentionner que ces « pierres dures rotacées » sont aussi capables de se livrer, et plus souvent qu'à leur tour, à des divagations lagéniformes de dipsomaniaques angoissés.


(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire