« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
jeudi 25 octobre 2018
Jean-Pierre Georges, poëte du renoncement
Après que les prétendants de Pénélope ont été dûment massacrés, Télémaque et deux serviteurs s'emparent de Mélanthios, leur complice.
« Ils amenèrent ensuite Mélanthios par le vestibule et la cour : ils lui tranchèrent le nez et les oreilles avec le bronze cruel, lui arrachèrent les génitoires qu'ils jetèrent crues comme pâture aux chiens, lui coupèrent mains et pieds, étant ivres de colère. » (Jean-Pierre Georges, Odyssée, XXII, 476)
Dans ce passage, on voit que Jean-Pierre Georges, conformément à son habitude, pousse l'autodérision à un degré de raffinement extrême, sans tomber dans les deux écueils qui guettent les amateurs du genre : la préciosité et le narcissisme. Ce n'est pas en vain qu'il est surnommé l'« athlète chinonais du Rien » !
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
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