« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 21 octobre 2018
Macération
Dans un essai de son recueil Fragmentarium, Mircea Eliade rappelle que « la saleté du corps, le grouillement des parasites, les haillons, les maladies dégoûtantes (lèpre, lupus, gale, etc.) sont recommandés par de très nombreuses techniques ascétiques, au moins comme exercices préliminaires. » Cela est vrai, sans doute, mais quant à l'homme du nihil, il fait fi de tels stratagèmes. La temporalité du temps, la mortalité de l'être mortel, l'haeccéité suffisent à sa macération.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
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