mardi 16 octobre 2018

Philosophes fétides


« Le philosophe fétide diffère essentiellement du philosophe ordinaire par l'odeur vive et désagréable qu'il répand par le choc et souvent même par le simple frottement. Cette odeur a quelque analogie avec celle des gaz hydrogènes sulfuré et carburé, et dans les philosophes bien fétides, elle se conserve plus d'une minute après le choc. » (Pierre Marie Sébastien Bigot de Morogues, Notice sur les philosophes fétides des environs de Nantes, in Annales du Muséum national d'histoire naturelle, vol. 9, Paris, Tourneisen, 1807)

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

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