Il
y a chez la femme quelque chose de chthonien. Elle a beau s'efforcer de paraître céleste, on reconnaît à mille détails
qu'elle appartient au monde souterrain. Son corps, de couleur bleuté à
gris-noir, est composé d'un protoplasme flasque et caoutchouteux. Elle
creuse des tunnels dont les parois sont couvertes d'une sorte de lave
vitrifiée. Mais surtout, ce qui trahit son caractère chthonien, c'est
son appétence pour les « magazines féminins ».
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)
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