Jeune,
l'homme du nihil était « l'homme qui a peur de tout ». Aujourd'hui, il
est « l'homme que tout insupporte » (ce qui ne l'empêche pas d'avoir
toujours peur). Bientôt, il sera « l'homme que tout indiffère ». Mais pour
atteindre cet état suprêmement désirable, il faut d'abord « décéder » —
et c'est plus vite dit que fait !
(Fernand Delaunay, Glomérules)