« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
mercredi 5 septembre 2018
Vie étriquée
L'homme du nihil n'a cure des imbéciles qui jugent morne, étriquée, sans panache, la vie qu'il mène dans son « cagibi rienesque ». Comment ces « marioles de l'existence », ne voient-ils pas que ce n'est pas sa vie, qui est morne, étriquée, sans panache, mais la vie ! Comparer ce margouillis à un indigeste clafoutis, comme le fait Gragerfis dans son Journal d'un cénobite mondain, lui semble encore par trop bénin.
À l'instar du poëte Baudelaire, il a commencé par chercher « des parfums nouveaux, des fleurs plus larges, des plaisirs inéprouvés », mais il a vite compris.
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
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