« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 10 novembre 2018
Lanterne des morts
Vers le onzième siècle, apparaît dans la douceur romane du cimetière un petit fanal, haut de huit à douze mètres, dont le sommet est évidé par des arcades à travers lesquelles se projette la lueur d'une lanterne. Cet édicule, connu sous le nom de lanterne des morts, servait à indiquer aux nihiliques tentés par l'homicide de soi-même, pendant la nuit, l'existence d'un cimetière, et à faire naître dans leur esprit des images de débris humains à demi putréfiés, de charniers croulant sous des amas d'ossements en décomposition, pour les inciter à « y réfléchir à deux fois ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire