Eugen
Fink décrit en ces termes le changement qui s'opérait en Husserl quand
il débusquait un phénomène : « Son regard luisait d'un feu sauvage et
terrible ; son poil se hérissait, ses lèvres s'ouvraient, et de son
gosier sortait avec un son rauque un souffle empesté. L'air, empoisonné
par cette haleine, devenait funeste au phénomène qui bientôt
s'écroulait, frappé de convulsions mortelles. »
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)