Dans
le trente et unième chapitre des Cestes, Jules Africain enseigne l'art
de donner au vin la faculté de faire dormir trois jours de suite ceux
qui en boivent. Il propose de le mêler avec une certaine quantité
d'opium et de suc de jusquiame (l'hyoscyamus des Anciens). Raymond
Doppelchor trouve que trois jours c'est court et dit qu'on remplacera le
suc de jusquiame par du taupicide si on veut vraiment voir « la vie en
beau ».
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)