Pour chasser
de son esprit la pensée que « tout pue », la philosophie hindoue est d'un
grand recours, en particulier la Vajracchedikâ Prajnâpâramitâ où sont
exposés les principes de la doctrine de la vacuité. Sa stance finale,
l'une des plus belles de toute la littérature bouddhique, en exprime la
quintessence sous une forme extrêmement poétique. Après qu'on l'a lue,
rien ne cocotte plus, tout sent l'eau de Cologne.
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)