Jeune femme lisant Forcipressure d'Étienne-Marcel Dussap
Forcipressure, le chef-d'œuvre d'Étienne-Marcel Dussap
est en vente ici
au prix de 6 €.
« Absolutely compelling ! » (The New York Review of Books)
L'idée du Rien renverse les décors, dépouille, met à nu, évite les consolations du sentiment et les antiques illusions du « beau ». De là sa vertigineuse emprise ontologique : elle se garde de décorer l'existence, elle en dénonce l'inacceptable énigme.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Mélancolique guanaco, je crache à la face du temps.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant l'Appel du nihil de Martial Pollosson
On entre dans le steppe insondable du pachynihil quand on cesse de croire comprendre : « La compréhension, dit Musil, fait place à un étonnement inépuisable, la moindre expérience (ce flacon de taupicide...) devient incomparable, unique au monde. » C'est cela que dévoile l'idée du Rien : un terrain devenu invisible tant nous l'avons recouvert de pathétiques et dérisoires décors.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
« Quant à l'excrément, je crois que le démon ne pourrait pas susciter un hérésiarque plus funeste que ce pontife. » (Rosemonde Gérard, Méditations poétiques)
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant les Exercices de lypémanie de Marcel Banquine
Faites comme l'odieux Mitrand !
Croyez aux forces de l'esprit !
Lisez les Exercices de lypémanie de Marcel Banquine !
En vente ici
au prix de 6,50 €.
Impropre à exprimer le « sentiment de la vie », le langage philosophique, étant nécessairement conceptuel donc abstrait, s'est de plus en plus écarté de l'existence concrète, de l'expérience vécue. Incapable de se dire, de s'exposer, la « vie intérieure » alors s'efface, devient aussi inconsistante que celle d'un « ouaouaron féru de l'apostrophe hurluberlue » (Jutique), ou bien elle explose en ces « balbutiements sacrés » que produit le revolver Smith & Wesson chambré pour le .44 russe. — L'homicide de soi-même ! Existe-t-il langage plus expressif et contondant ?
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Les dérisoires manigances du viscère n'entameront pas notre détermination : nous n'accomplirons rien.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille lisant la Nostalgie de l'infundibuliforme de Robert Férillet
La « raison pure » prétend nous protéger de la présence inquiétante, sauvage du Rien : « Nous avons figé, épaissi les notions abstraites et les avons finalement confondu avec l'insaisissable réel », affirme Gragerfis dans son Journal d'un cénobite mondain. Embrasser le pachynihil consiste à enlever ce masque, à rejeter cette réalité familière, mais mensongère, et à nous mettre en présence des « choses mêmes » (pour parler comme Husserl). C'est là un geste spécifiquement métaphysique ! L'idée du Rien s'impose alors comme un regard neuf (ou un retour à un très ancien regard) qui, au lieu d'éloigner, rapproche — de l'infini infundibuliforme.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Être contondant.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille lisant Prière d'incinérer. Dégoût de Luc Pulflop
« Étrange réalité ! Quelque chose semble manquer en elle... » (Erwin Schrödinger, L'esprit et la matière, p. 191) — Ce jugement est confirmé par Gragerfis qui précise dans son Journal qu'« il a toujours trouvé à la réalité empirique quelque chose de louche et même de gloméruleux ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
L'enfer, ce sont les gros viscères anonymes de la matière.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille lisant l'Océanographie du Rien de Raymond Doppelchor
À chaque instant, l'étonnement rajeunit le regard : « rester là comme un enfant à m'étonner et me réjouir en silence quand je suis dehors sur la plus proche colline » : telle est pour Hölderlin l'attitude du poëte. Et de même l'homme du nihil :
« n'importe quoi me surprend : une touffe d'herbe sous des
arbres, l'ombre, la couleur pâle, presque surnaturelle, du
pachynihil, la temporalité du temps, la mortalité de
l'être mortel, l'haeccéité... »
Eh oui, cher homme du nihil. L'idée du Rien a le pouvoir de nous faire redevenir des enfants émerveillés et joyeux. Mais il arrive que s'y mêle le sentiment du mystère, et même la sorte de crainte qu'inspire toute rencontre authentique avec l'« absolu ténébreux ». Alors... achtung bicyclette !
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Au dire de Gragerfis, le cœnure serait la larve d'une espèce de ténia vivant dans le cerveau des moutons et dans la cavité viscérale des lapins.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille lisant les Pensées rancies et cramoisies de J. Zimmerschmühl
La constatation du Rien (Claudel l'a dit en termes inoubliables) est en relation avec une certaine réalité démesurée, non mesurable, qui échappe aux « mouches molles du savoir » (Jutique). Toute révélation du pachynihil naît de la rencontre avec une démesure qui déchire le Dasein et l'ouvre à l'« infini infundibuliforme » (Banquine) ; elle naît de l'étonnement et de l'incertitude. C'est pourquoi la « philosophie » de l'homme du nihil est toute pleine de points d'interrogation, de ces questions à la fois frivoles et pondéreuses — que Gragerfis appelle des « questions de granit » — celles que posent à la fois les fous et les métaphysiciens et auxquelles il n'y a de réponse qu'ailleurs.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Le boyau culier est comme une antichambre de l'inéluctable.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant Georges Sim et le Dasein de Maurice Cucq
Dans cet opus, le pénétrant Maurice Cucq éclaire d’un
radical quinquet la passion que nourrissait Simenon pour
la philosophie, et tout particulièrement pour l’infernale
créature heideggérienne, le fameux « Dasein ».
En vente ici
au prix de 6 €.
« A real page-turner ! » (The New York Review of Books)
L'idée du Rien n'est pas un jeu, un divertissement en marge de la vie : elle nous est indispensable ; elle nous ranime en débrouillant nos relations avec la « réalité empirique ». Bref, elle nous rend à nous-mêmes en même temps qu'elle nous ramène à notre vraie patrie : le pachynihil.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Être ceci ou cela, quel grotesque !
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant le Monocle du colonel Sponsz de Hermann von Trobben
Avez-vous jamais eu l'impression que « rien n'a de sens » ?
Vous en trouverez confirmation en lisant Le Monocle du
colonel Sponsz de Hermann von Trobben !
En vente ici
au prix de 5,50 €.
Un livre JEUNE !
Les suicidés philosophiques sont les médiateurs du « lointain » ; ils ont, comme disait Vigny, le « regard tourné vers l'horizon [du Rien] » ; ils nous entraînent ainsi au-delà de nous-mêmes. Leurs œuvres fulgurantes et brutales sont « de petites lanternes où brille le reflet du pachynihil » (Gragerfis), lumière qui nous attire, nous appelle parce qu'elle est accordée à ce qu'il y a en nous de plus secret. C'est pourquoi « tout homicide de soi-même s'ouvre comme une porte, comme une fenêtre », nous aidant à respirer mieux.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
L'acétabule, cette cavité où s'insère la patte de derrière des insectes, a elle aussi sa place dans la réalité empirique, immense capharnaüm de tous les déclassés.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant l'Apothéose du décervellement de Francis Muflier
Vous êtes fatigué de l'incommensurable bêtise du monde
moderne, faite de création de lien, d’initiatives citoyennes,
d’actions solidaires et participatives et de vivre ensemble ?
Vous êtes excédé par tous mais aimez rire et ne pouvez rire
seul ? Lisez L'Apothéose du décervellement de Francis Muflier !
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« L'homicide de soi-même, écrivait en 1932 Rudolf Carnap, est le moyen d'expression adéquat, la métaphysique le moyen d'expression inadéquat d'un sentiment de l'existence. » Pour surprenante qu'elle puisse paraitre, cette déclaration n'a rien que de logique venant du flambeur invétéré du Cercle de Vienne. On sait à quel point Carnap a réduit l'aire de pertinence du langage, évacuant les énoncés non vérifiables, les concepts sans fondement « positif », toutes les facilités de l'expression abstraite qui font illusion et encombrent. Or, une fois mis au rancart tout ce « saint-frusquin » (Gragerfis), que reste-t-il pour exprimer son sentiment de l'existence sinon le taupicide ?
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)