Ambroise
Paré dit être arrivé à la conclusion que quand on parle, les mots
tombent du cerveau sur la langue, et qu'ils sont formés d'une matière
pituiteuse, froide et humide, ce qui rend la chose assez écœurante. Il
raconte qu'en ce qui le concerne, le vocable batracien lui a fait passer
un mauvais quart d'heure : une syllabe de plus et il vomissait.
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)