« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
jeudi 19 juillet 2018
Un faiseur de simagrées
En 1862, Eugène Boudin, contre les conseils de ses amis, se met en tête de « peindre le vent lorsqu'il éclaircit ou assombrit à son gré l'horizon marin ou dans une même bouffée gonfle les vagues, les voiles et les jupons des femmes ». Il échoue, comme c'était à prévoir, mais cela n'entame aucunement son « vouloir-vivre ». Les années passent, et en 1898, alors qu'il est à Paris, il se sent défaillir. L'issue fatale est proche, mais le « peintre des beautés météorologiques » fait des manières et demande à mourir « face à la mer ». On le transporte à Deauville où il décède le 8 août au matin dans la villa Breloque au numéro 8, rue Oliffe. Il est enterré le 12 août au cimetière Saint-Vincent, à Montmartre.
« Mourir face à la mer » ! Non, vraiment !
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
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