« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 18 avril 2020
Chat de Schrödinger
Un chat est enfermé dans une boîte avec un flacon de gaz mortel et une source radioactive. Dès qu'un certain seuil de radiations est atteint, un marteau brise le flacon, le gaz est libéré et le chat meurt. Selon l'interprétation de Copenhague (censée donner une « interprétation cohérente » de la physique quantique), le chat est à la fois vivant et mort — et cette double affirmation peut sembler quelque peu surprenante. Mais si l'on remplace le chat par un « nihilique », il n'y a plus lieu de s'étonner puisque l'homme du nihil est constamment dans un état où les catégorisations habituelles (ici la vie ou la mort) perdent leur sens !
(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)
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L'homme du nihil me paraît surtout dans un état de cabotinage avancé, même, et je dirais "surtout", dans sa boîte, ladite boîte ne faisant qu'exacerber, par un paradoxal manque de public, décupler, l'envie de faire revivre ce Renart que nous hébergeons.
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