Si
l'on considère la masse des humains ayant foulé la terre depuis cinq
mille ans, quelle peut être la proportion de ceux ayant laissé une
trace, même infime ? Un sur dix millions ? Moins peut-être ? Les autres,
c'est exactement comme s'ils n'avaient jamais existé. Il est donc
loisible de voir l'au-delà comme un lieu où l'on croise les gens qui
réussissent (ceux « à trace ») et les gens qui ne sont rien (les autres).
Mais cette distinction est en réalité spécieuse car le pachynihil les a
tous absorbés !
(Fernand Delaunay, Glomérules)
Ce qui me plaît c'est la trace fine du gars qui nage au loin, sans éclaboussures, elle disparaît assez vite, mais sur l'instant c'est beau.
RépondreSupprimerSurtout s'il nage en s'éloignant, c'est alors une merveille.
SupprimerC'est possible. J'avoue que je n'en sais rien.
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