Manquer
put sa patrie au grand Osuna, mais non à sa défense ses exploits (nous
dit Quevedo). Le nihilique, c'est différent. Sa patrie, c'est le Rien,
et elle ne lui a jamais fait défaut. Quant aux exploits... il n'en a pas
réalisé des masses, si ce n'est celui de vivre, jour après jour, une
minute après l'autre. Et il n'en est pas fier, oh non — bien le
contraire, plutôt.
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)
Dit comme ça, on peut avoir l'impression que le Rien colmate tout, qu'il ne reste plus le moindre interstice. Ne pourrait-on pas dire que le Rien fait toujours défaut, toujours défaillance ?
RépondreSupprimerSi, vous avez raison, on peut le dire aussi. En fait, on peut dire tout ce qu'on veut.
SupprimerMais je ne veux pas dire tout ce que je veux !
SupprimerC'est un problème, évidemment.
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