Y
a-t-il un seul écrivain, un seul compositeur, un seul peintre, qui au
soir de sa vie ne se soit fait la réflexion que ses livres, ses sonates
et ses tableaux de peinture n'étaient que de la révérence parler merde,
que ce n'était pas ça du tout et qu'il aurait mieux fait de consacrer
son existence à autre chose ? Y en a-t-il un seul, en plus du spirituel
Butor ?
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)
Dans L'Emploi du temps, je me souviens qu'il pleuvait, le type, le héros, il portait un imperméable couleur de sable mouillé, ou couleur de dune humide, ou encore couleur d'oyats battus par les vents. En gros ça racontait ça. Ça m'avait plu. Il pleuvait, oui c'est ça, il pleuvait.
RépondreSupprimerVous avez bien du courage, pour lire de pareilles choses.
SupprimerC'est un livre dont les gens se débarrassent. Je l'ai lu sur les conseils de quelqu'un qui l'avait trouvé dans une boîte à livres. De fond en comble (à un euro). Je l'avais donc emprunté à la médiathèque, et peu de temps après, à l'opération déstockage d'icelle, je l'ai retrouvé ; il me tendait les bras. Je l'ai racheté pour un euro, et lui ai ainsi évité le pilon.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé ce livre, surtout les couleurs d'imperméable.
Nous comprenons et nous compatissons bonnet de Turc.
SupprimerVous me donnez vaguement envie de relire méticuleusement ce livre qui m'avait plu, et de noter scrupuleusement tout ce qui a trait au thème de l'imperméable, et essentiellement des couleurs d'imperméable.
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