Qui,
mieux que la coloquinte, dira la poignante beauté des plantes
dicotylédones à vrilles caulinaires spiralées, dotées de tiges cannelées
et de feuilles alternes à pétioles allongés mais sans stipules ? Et
qui, mieux que cette cucurbitacée, fera sentir à l'homme qu'il vit dans
un monde de néant ?
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)